Magasins
Compte Panier
Pommes de terre

Gardez vos pommes de terre en pleine forme : guide de protection contre les maladies et ravageurs

Qui n’aime pas déguster de bonnes pommes de terre du jardin ? Que vous soyez un jardinier amateur ou expérimenté, protéger cette culture des maladies et des ravageurs est essentiel pour garantir une récolte abondante et de qualité. Le succès repose avant tout sur la prévention et l’adoption de bonnes pratiques culturales, souvent appelées biocontrôle en jardinerie. Découvrez nos conseils pour des tubercules sains et savoureux.


Les pratiques culturales : la base de la prévention pour les pommes de terre

Une plante forte et un sol équilibré sont votre meilleure défense. Adopter les bons gestes dès le départ réduit considérablement les risques d’attaques.

La rotation des cultures

Le premier réflexe à avoir est la rotation des cultures. Ne plantez jamais vos pommes de terre (qui font partie de la famille des Solanacées, tout comme les tomates et les aubergines) au même endroit deux années de suite. Cette pratique simple permet de casser le cycle de vie de nombreux nuisibles (comme le doryphore) et de limiter l’accumulation de spores de maladies dans le sol (comme le mildiou). Idéalement, attendez trois à quatre ans avant de remettre des pommes de terre sur la même parcelle.

Le choix des variétés et la fertilisation

Optez pour des variétés de pommes de terre résistantes ou tolérantes aux maladies les plus courantes, notamment le mildiou. Renseignez-vous auprès de votre fournisseur.

Concernant la fertilisation, évitez tout excès d’azote. Un apport trop important rend le feuillage luxuriant, mais fragile, et le rend plus sensible aux attaques de pucerons ou au développement du mildiou. Un sol aéré et bien préparé favorise également la santé générale de la plante.


Pommes de terre : les principaux ennemis et comment les maîtriser

Malgré une bonne prévention, vos pommes de terre peuvent être confrontées à deux menaces majeures : le mildiou et le doryphore.

Lutter contre le Mildiou, l’ennemi numéro 1

Le mildiou est une maladie cryptogamique redoutable qui se développe par temps doux et humide. Elle se manifeste par des taches brun-noir sur les feuilles, souvent accompagnées d’un duvet blanc sous le feuillage. Le champignon peut ensuite descendre et contaminer les tubercules, provoquant des pourritures en cours de conservation.

  • Prévention bio : Le traitement préventif est la clé. Des applications régulières de décoction de prêle, riche en silice, renforcent les tissus de la plante. Certains produits à base de lécithine ou de cuivre (à utiliser avec modération en agriculture biologique) sont efficaces en cas de risque avéré (surveillance via des modèles d’aide à la décision comme Mileos).
  • Action curative : Si la maladie est déclarée sur le feuillage et que la récolte est proche de la maturité, il est crucial de couper et de supprimer le feuillage (défanage) pour empêcher la contamination des tubercules.

Maîtriser le Doryphore de la pomme de terre

Le doryphore est un coléoptère rayé jaune et noir, dont les larves voraces peuvent défolier complètement un plant.

  • Le ramassage manuel : Sur de petites surfaces, le ramassage manuel des adultes et surtout des larves (petites boules orangées) est la méthode la plus efficace, bien que fastidieuse. Écrasez-les ou jetez-les dans un seau d’eau savonneuse.
  • Traitements biologiques : Contre les jeunes larves, vous pouvez utiliser des traitements à base de nématodes entomopathogènes ou de Bacillus thuringiensis (Bt) spécifique. Le purin d’ail ou le savon noir ont un effet répulsif contre les adultes.

Gérer les ravageurs souterrains

Les taupins (ou vers fil de fer) et les nématodes peuvent endommager directement les tubercules.

  • Contre les Taupins : Vous pouvez utiliser des pièges appâts (une demi-pomme de terre coupée enfouie) pour évaluer l’infestation. Le binage régulier du sol expose les larves aux prédateurs naturels (oiseaux, hérissons). Les phéromones peuvent également être utilisées pour le piégeage.
  • Contre les Nématodes : La solution principale est de planter des variétés résistantes et d’assurer une rotation longue des cultures.

Conclusion : L’observation et l’anticipation

Cultiver des pommes de terre saines demande de l’attention et de l’anticipation. En adoptant la rotation, en choisissant des variétés adaptées et en intervenant rapidement avec des méthodes biologiques dès les premiers signes, vous maximisez vos chances d’une excellente récolte. N’hésitez pas à observer régulièrement vos plants pour identifier tout problème naissant. Un jardinier averti en vaut deux !

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mentions Légales Conditions Générales de vente
Une réalisation Expertinbox